Crier, s’écrier, s’écrire, écrire, et rire, rire.
Le rire vient donc du cri et il passe par l’écriture.
Qui ne connait pas le cri de sa mère ?
Absolument dépourvue de dimension physique,
Ma forme originelle et éternelle est celle d’un point immatériel.
Je suis l’âme qui anime ce corps.
Le fondement ultime de toute vérité, l’Être suprême,
Dieu est également une âme mais
Il est l’Unique éternellement incorporel,
Le seul qui ne prend jamais naissance dans un ventre maternel.
Ce corps physique appartient à la Nature, aux éléments.
Tandis que moi, l’âme, j’appartiens à Dieu.
Je suis son enfant et j’hérite de ses propriétés physiques et métaphysiques,
De ses vertus, ses pouvoirs et sa science.
Quelle est cette science qui perpétue la pureté du coeur ?
Cette question est typiquement humaine.
Le rire est-il une forme d’expression corporelle ?
Y a-t-il une forme de transcendance dans le rire ?
Il me semble qu’une certaine posture intérieure
invoque naturellement le souffle et déclenche le rire…
Le mouvement du rire est ensuite autonome,
Comme un moteur à explosion. Une fois lancé,
Il s’alimente de lui-même.
Quelle autre forme d’expression corporelle, parfois irrépressible,
provoque immanquablement le rire des enfants ?
Lorsque je ris un peu trop longtemps,
ensuite vient le mal de tête.
C’est là où bailler me fait vraiment du bien.
Ces différentes formes d’expression corporelles
peuvent parfois revêtir un caractère subversif…
Est-ce un art où une science qui me permet d’éviter
certains terrains glissants ?