La peine


« Ne prenez pas de peine, ne donnez pas de peine !
Quand cet échange de peine finira, la perfection sera alors proche. »

BapDada

Comment mettre en pratique une telle injonction ?

Pourrai-je m’absorber complètement dans ma relation à Dieu et disparaître à toute autre relation ?

La peine est l’écho interminable de la violence.
Dans ce monde de la peine, la violence relationnelle est le pain quotidien de tous les êtres vivants. Cependant, pour avancer dans cette interminable Nuit des temps, j’ai besoin de voir le Jour. C’est pourquoi, je détourne mon regard de nos blessures. Je ne veux surtout pas voir les miennes.

Pourquoi la Vie me ramène-t-elle inlassablement à cette réalité qui est la mienne mais que je ne peux supporter sans souffrir un martyr interminable ?

La Voie

En chemin vers la souveraineté de soi, l’être humain prend conscience de ses besoins et de ses limitations, de ses souffrances et de ses blessures. Par delà tout cela, il trouve cependant accès aux profondeurs de son être pour y puiser une certaine ressource paisible et lumineuse. C’est un chemin de sagesse qui passe progressivement par les voies de la connaissance de soi, du détachement, de la compassion et du pardon. C’est un chemin d’amour qui sort l’être de son errance pour l’amener à la guérison de soi et du monde.

La Souveraineté Du Cœur

Steven Kenny - Rubans

Le Cœur est un Royaume

Connais-tu Le Roi et La Reine

du Royaume du Cœur ?

Ce silence n’est pas vide

Il est cette vibration ultime

Qui transporte l’amour

Il est un souffle en chaque être

Il est un souffle entre les êtres

La vie qui nous anime est un souffle

Qui va et vient

A l’intérieur

A l’extérieur

Et aussi

Entre toi et moi

Lorsque La Reine trouve sa place

Mon univers intérieur s’apaise

Et ce silence trouve sa place

En moi-même

Lorsque Le Roi trouve sa place

Nos échanges s’apaisent

Et ce silence trouve sa place

Entre nous

En écoutant ton souffle

J’invoque le roi

En écoutant le mien

J’invoque la reine

Illustration :

Steven Kenny – The Ribbons – 2015

Silence

Le miel fond dans mon café

Où est donc passée ma plume ?

Un regard peut-il tuer ?

Je déguste le nectar

Douceur mêlée d’amertume

Me raconte mon histoire

La méditation

Elle s’intéresse aux aspects les plus subtiles de la Vie

Elle nous permet d’affûter notre conscience
Pour mieux percevoir en soi la beauté de la Vie

Elle nous enseigne le détachement, la concentration et la stabilité
Elle nous permet de ressentir en soi notre propre Source intérieure et de l’éveiller

Elle transforme toute nos questions en réalisations et toutes nos épreuves en opportunités de grandir

Elle nous permet de refonder la relation à soi et de la maintenir dans l’harmonie de la relation aux autres et au Monde.

Yi Jing – Le Livre des Transformations

Les 64 hexagrammes du Yi-King

Aussi appelé « Yi King » par Richard Wilhelm, c’est un pilier primordial de la littérature antique chinoise. Il cristallise toute la sagesse de la Chine antique. Pendant des millénaires, des générations de saints et de sages ont œuvré successivement pour parfaire la science humaine qu’il contient !

Le Yi Jing se fonde sur la métaphysique chinoise pour observer les transformations à l’œuvre dans la vie et la société. Utilisé comme oracle, il propose une clé de lecture des situations vécues et de leur projection. C’est un précieux allié qui permet de décrypter les tendances sous-jacentes à une problématique et de prendre les décisions gagnantes.

Qui suis-je ?

Absolument dépourvue de dimension physique, ma forme originelle et éternelle est celle d’un point immatériel. Je suis l’âme qui anime ce corps. Mon premier serviteur est l’esprit. Cela signifie que ma première réalité est spirituelle. C’est ma réalité intérieure. Avec l’esprit, j’accède à mes propriétés originelles et éternelles que sont la conscience et la mémoire. Mon corps est mon deuxième serviteur. Je l’adopte à travers l’esprit. C’est pourquoi le monde corporel est ma deuxième réalité. C’est ma réalité extérieure.

Absolument dénuée de toute apparence physique, ma forme originelle et éternelle est celle d’une étoile infiniment petite. Je suis l’âme qui anime ce corps. Ce corps est immense comparé à moi l’âme mais il est limité. Moi l’âme, je suis infiniment petite. Cependant, je porte en moi un univers spirituel illimité.

L’esprit est un souffle subtile qui circule en moi l’âme, de l’intérieur vers l’extérieur et de l’extérieur vers l’intérieur. L’esprit est une nature pénétrante qui s’attache à la matière. Ses racines sont dans l’âme et il envoie comme des lianes pour conquérir la matière.

Moi l’âme, je suis originellement et éternellement incorporelle. Cependant, grâce à l’esprit et au corps, je deviens corporelle.

error: La sélection est désactivée