Élevés dans le mensonge
Avec beaucoup d’amour
Tes enfants craignent la Vérité
Plus que tout
Quelles croyances pourraient
Nous sauver du mensonge ?
La Vérité continue de se retirer
Et la réalité de nous traquer
Au détour de nos illusions
Élevés dans le mensonge
Avec beaucoup d’amour
Tes enfants craignent la Vérité
Plus que tout
Quelles croyances pourraient
Nous sauver du mensonge ?
La Vérité continue de se retirer
Et la réalité de nous traquer
Au détour de nos illusions
Tu me manques
Et lorsque je T’oublie
Tu continues de me manquer
Mais je ne le sais pas
Alors je ne comprends pas
Pourquoi le vide se creuse
En moi et autour de moi
Heureusement
Ou malheureusement
Ce monde foisonne d’opportunités
De compenser mon manque
Ce monde est limité
Mon manque est illimité
Autour de moi
Tout finit par se vider
En moi, le vide finit par m’absorber
Jusqu’à ce que
Je me souvienne de Toi
C’est le néant qui me convoque
Devant le mystère
De Ton absence
Aujourd’hui, la souris est revenue et, avec elle, l’opportunité de revenir, moi aussi, sur une scène qui reste depuis longtemps gravée dans ma mémoire, avec les sceaux de la culpabilité et du remord.
J’en ai profité pour changer mon attitude de dégoût et mon comportement violent à l’égard de la petite souris. Je prends conscience que je ne suis pas un chat. Mon rôle n’est pas de pourchasser ces misérables petites bestioles. Une maison propre et confortable a besoin d’un chat. Sinon, ces petites fugaces s’inviteront ne serait-ce que pour loger. Elles se promèneront à leur gré, à la nuit tombée, laissant leur odeur négligée partout sur leurs passages.
Cette réalisation m’est précieuse car elle me libère de cette culpabilité qui me hantais depuis lors et de ce remord qui me rongeait dramatiquement. Avec cette prise de conscience que c’était une erreur, je peux inviter le pardon à adoucir mon coeur à cet égard.
La nature est aussi le théâtre d’une violence légitime entre le chasseur et sa proie. Lorsqu’une petite bestiole indésirable s’invite clandestinement chez moi, mon devoir est de donner à son prédateur naturel la place qui lui revient légitimement.
Aujourd’hui
Le Chronophage marche sur sa tête
Il avait marché sur sa tête !
Il est bientôt minuit
C’est maintenant qu’il se réveil
Il avait dormi jusqu’à minuit !
Je vais refaire le monde maintenant
S’était-il dit en se réveillant
En commençant par moi-même
Evidemment
Que le zénith et le nadir de mon être
Correspondent à ceux du Temps
Maintenant !
Qui suis-je, qui es Tu ?
Qui es Tu, qui suis-je ?
Tu es Lumière qui se cache
Je suis Ténèbre qui Te cherche
Originellement, je suis Lumière
Comme Toi
Eternellement, Tu restes Lumière
Est-ce vraiment que Tu te caches
Ou plutôt que je me perds
Dans les ténèbres de La Nuit des Temps ?
Loin de Toi
Sur mon chemin d’incarnation
Ma lumière s’estompe peu à peu
Durant Le Jour des Temps
Puis elle s’éteint
Lorsque tombe La Nuit des Temps
Est-ce La Nuit qui tombe
Ou bien ma lumière qui s’éteint
Lorsqu’arrivent les ténèbres
De la conscience de corps ?
Son écho retentit
Toute La Nuit durant
Mon chemin dans ces ténèbres
Est une descente aux enfers
Une quête de bonheur m’anime
Mais je trébuche
Dans le plaisir corporel
Toute La Nuit durant
Les cloches de la dévotion
Escaladent leur crescendo tonitruant
Leur temps est quasiment terminé
Maintenant
Les tambours de la Victoire
S’apprêtent à résonner
Maintenant
C’est la vertu qui décroit
Et qui chute
Et qui décroit encore plus
Du début jusqu’à la fin
Durant Le Jour et La Nuit des Temps
Jusqu’à la fin
Dépourvu de vertu
Je suis celui qui Te cherche
Encore et encore
Toute La Nuit durant
Je sonne les cloches
Et je bats du tambour
Pour couvrir le bruit de la chute
Et pour annoncer Ta venue
Je sonne les cloches crescendo
Jusqu’à leur paroxysme assourdissant
C’est alors que résonnent
Les tambours de la Victoire
Ils sont encore plus puissants
Jusqu’à tout arrêter brusquement
L’écho de ce vacarme tonitruant
Meurt alors doucement
Donnant toute sa puissance
Au silence qui lui succède
Solennellement
C’est Ton souvenir
Qui devient évident
L’extase est un instant fugace
Comme celui qui passe
Juste avant le lever du jour
Originellement
Nous sommes ensemble
Toi et moi
Je T’accueille dans mon espace intérieur
Tu prends place sur le trône de mon cœur
Tu fais de mon être un royaume
Où seule la vertu est souveraine
Peu importe la forme
De mon plaisir
Elle imprime mon esprit
Aujourd’hui
Mais un jour ou l’autre
C’est Toi qui l’effacera
Les stigmates du bonheur
N’existent pas
Mais la vie continue
De tracer en nos êtres
Ses chemins mystérieux
Qui mènent tous à Toi
J’aime et j’adore cette forme
Aujourd’hui
C’est une force mystérieuse
Qui m’entraîne dans l’errance
Avec Toi subtilement
A chaque pas
Tu es le plus subtile
Des guides
Celui qui m’accompagne
Sur mon propre chemin
Ta promesse infuse
Mon espoir
A chaque pas