Le plaisir, le désir
Et quand vient la mort
Le dégoût, la culpabilité
Et la honte
L’esprit semble présenter deux visages tellement différents
Selon qu’il est éclairé par la lumière de l’âme
Ou bien qu’il soit offusqué par l’opacité du corps
Pourtant, innocente est la Nature
Lorsqu’elle m’invite à Te rencontrer
En ce lieu précis de l’extase…
Le souvenir et l’oubli…
Qui est donc cet imposteur innocent ?
Qu’il est habile à me séduire !
C’est dépourvu d’intention qu’il m’abandonne finalement
Sans personne d’autre que moi-même
A qui imputer cette trahison
Combien de temps encore
A voir et revoir cette leçon ?
Le silence continue d’assourdir
Le regard aveugle assassine
Le cœur marqué au fer du toucher incandescent
Le goût et le parfum de la Vie misérablement galvaudés
Ainsi continue la Nuit des temps